ARSIS
We Are The Nightmare [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 40.47
Style : Death Moderne Technique
  Infos :
  Contact label : http://www.nuclearblast.de
  Contact groupe : http://www.myspace.com/arsis
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 16 avril 2008 , réalisée par EVIL PRIEST
   
D’après les réactions que j’ai pu entendre, cet album était très attendu par des cohortes de fans qui ont, ces dernières années, catapulté ARSIS au nirvana du Death Metal technique et moderne. Pour quelles raisons ? Si on pouvait mettre le succès en équation, je vous répondrais. Toujours est-il que Nuclear Blast se trompe rarement sur un jeune groupe ; l’engouement pour ARSIS est d’ailleurs réel – outre-Atlantique notamment. Alors effet de mode ou succès mérité ?

Il est vrai qu’en 2004, « A Celebration Of Guilt » m’avait réellement bluffé, il faisait l’alliance entre le Metal moderne et l’attitude de groupes plus anciens et cultes comme ATHEIST … Et surtout, il bénéficiait d’un effet de surprise comme seul l’underground en a le secret. Quelques quarante minutes qui, contre toutes attentes, redoraient le blason du mélo-death en lui conférant un je ne sais quoi d’authentique (mater un peu la pochette d’origine) et des compos hyper inspirées. La bouffée d’oxygène que tout le monde alors attendait.
Bref, « We Are The Nightmare » est-il d’aussi bonne facture que son prédécesseur ? Certes non, à en juger par la note octroyée, mais attention, ce nouvel album est loin d’être un mauvais disque. Bien au contraire, le niveau technique d’ARSIS n’a jamais été aussi élevé et les morceaux jamais aussi bien ficelés … Trop bien ficelés peut-être car après des écoutes répétées de « We Are The Nightmare », on a l’impression qu’à quelques variantes près, la même recette a été utilisée pour les dix morceaux de l’album. Je pense que la signature sur un gros label a dû – involontairement, certes – réfréner la folie créatrice de James Malone, folie qui nous avait fait tressaillir sur les précédents (premier surtout) albums du groupe.
On y perd en richesse et en diversité des mélodies, mais on y gagne en technicité. Beaucoup d’auditeurs et musiciens auront fait le choix opposé au mien, préférant la réalisation à l’intention. Les deux avis se valent, les deux interprétations se discutent …
Je n’ai pas fait le choix de l’éternel rétro-nostalgique qui vénère infailliblement les premiers opus au détriment des suivants, j’ai simplement suivi l’aiguillon qui indique l’œuvre où les morceaux se retiennent le mieux. Faites vos jeux !







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