HEAVEN SHALL BURN Deaf To Our Prayers [ 2006 ] |
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Durée : 47.54 Style : Heavy Death Mélodique |
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Chronique : 21 août 2006 , réalisée par SAVINI | ||||
Every once in a while, tout chroniqueur qui se respecte reçoit un skeud qui le laisse de marbre. Et alors ce coup là, on peut dire que j’en tiens un beau. En ce qui me concerne, le nouveau Heaven Shall Burn, annoncé un petit peu comme « the next big thing » du moment, retombe inexorablement comme un soufflé au fromage raté. Ils n’en sont pourtant pas à leur premier galot d’essai les bougres. Deaf To Our Prayers est leur quatrième album (sans compter les split cd) et pourtant, ils nous proposent une musique toujours autant creuse et désespérement « à la mode ». J’avoue avoir quelques difficultés à m’enthousiasmer pour un groupe qui fait ni plus ni moins que ce que faisait Dark Tranquillity il y a dix ans en moins bien. Bon, ne soyons pas mauvaise langue non plus, il n’y a pas que du vieux Dark Tranquillity dans Heaven Shall Burn, il y a aussi du At The Gates, de old In Flames et du Arch Enemy (qui a dit que ça revenait au même ???). A l’origine le groupe vient de la scène hardcore ce qui explique que l’on retrouve encore associé à ce groupe, voire à cet album, le qualificatif de metalcore. Mais alors autant mettre les choses au clair avec cet album HSB n’a quasiment plus rien de hardcore tant le groupe baigne –et se noie même- dans le death suédois mélodique. Bref, moi qui croyait la mode du heavy death mélodique révolue, j’en suis pour mes frais. Comme presque toujours en la matière, selon comment on appréhende le skeud il n’y a pas grand chose à lui reprocher. L’album, mixé par Jacob Hanson (Hatebreed, etc), bénéficie d’une production réellement béton, de parties de guitares bien mélodiques qui vont puiser directement chez Maiden, d’un hurleur qui ne ménage pas sa peine. Pourtant rien n’y fait, on en revient toujours au même pont : what’s the point ? A force d’écoutes on arrive bien à rentrer dedans et à y trouver un certain plaisir mais mon honnêteté intellectuelle m’empêche d’occulter ce que fût ma première réaction à l’écoute de cet album, à savoir en substance : whaou ! mais comment diable peut-on signer un groupe à ce point impersonnel ? Le plus ennuyeux est qu’en fait aucun morceau n’arrive à se dégager du lot tant la linéarité de l’ensemble est grande. On a beau l’écouter et le re-écouter, on a toujours autant de difficulté à différencier les morceaux et à en retenir un ou deux. Le groupe, ainsi que l’album, semble être tout de même assez apprécié. Tant mieux pour eux serais-je tenté de dire mais alors là, ça sera vraiment sans moi. |
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