AMARANTHE The Catalyst [ 2024 ] |
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CD Album Durée : 39.00 Style : Techno-dance metal |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 20 mars 2024 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Il y a toujours un peu de honte à avouer qu’on aime tel ou tel groupe tout en n'aimant pas ce qu’il représente. Je vais m’expliquer, ne vous inquiétez pas ! Amaranthe est clairement ce genre de groupe qui, album après album, nous ressort toujours la bonne vieille recette éculée, standardisée pour passer clairement sur le plus d’ondes possibles de la planète, de par déjà le format de trois minutes de chaque chanson aux structures les plus simplistes et ordinaires. En effet, depuis leur premier album éponyme en 2011, les Suédois nous proposent ce gros metal ultra léché avec une production puissante et claire, une dominante de mélodies emmenées par l’excellente Elize Ryd et ses deux comparses masculins, l’un en voix claire, Nils Molin et l’autre en growl, Mikael Sehlin, utilisant des lignes vocales et des refrains hyper-fédérateurs comme le font toutes les stars de la pop mondiale depuis des lustres, jouant des claviers aux sonorités modernes et synthétiques et remplissant les vides que laissent les grosses guitares rythmiques omniprésentes par des sons électro, robotiques, allant jusqu’à trafiquer la voix d’Elize pour l’« humaniser ». Bref, vous allez dire que je n’ai pas aimé cet album et que ce groupe me laisse de marbre… Eh bien non ! J’ai presque honte de le dire mais punaise que tout ça est efficace ! Oui, à chaque fois qu’ils sortent un album, Amaranthe, sans se renouveler d’un poil, nous balancent des chansons très réussies, inspirées malgré les redondances et l’absence de prise de risque, les musiciens sont bons, énergiques, les mélodies sont aussi belles que la puissance de l’ensemble est impressionnante, les rythmes techno accompagnent à merveille ce metal moderne « kitchissime » et Elize trône toujours en vocaliste majestueuse et merveilleuse diva d’un monde virtuel 2.0 (mais est-elle finalement humaine, à force d’être si parfaite ?), dotée d’une tessiture impressionnante, et rivalisant avec les meilleures de ses consœurs. En effet, elle n’a vraiment pas à rougir devant le talent et la prestance de Sharon Den Adel, Cristina Scabbia, Floor Jansen et autres Melissa Bony ou encore Tarja Turunen. Je ne ferai pas de critique titre par titre, les morceaux rapides sont superbes, les ballades sont enivrantes, les chansons dansantes sont efficaces et les plus facilement écoutables passent tous les tests, même si certains sont vraiment très fayots, afin de plaire au plus grand nombre d’entre nous. Je conclus donc : Amaranthe frappe encore un grand coup et prouve qu’avec du talent et de l’inspiration, on peut faire passer toutes sortes d’émotions avec un mélange de styles et de goûts musicaux parfois assez douteux. Si, si, je vous assure, j’adore cet album et ce groupe, même si je le cache encore un peu car je ne l’assume pas vraiment, hi hi… La preuve en est qu’en écrivant ces dernières lignes, je bouge ma nuque et mon popotin sur les rythmiques endiablées et les refrains que je pense reconnaître ou avoir entendu des milliers de fois auparavant mais qui font mouche encore une fois ! C’est honteux d’être aussi bons !!! |
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