GREAT WHITE SHARK Time To Be [ 2021 ] |
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MCD-EP Durée : 45.27 Style : Electro Rock |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 25 mai 2021 , réalisée par Chart | ||||
GREAT WHITE SHARK est un projet lancé par David NAVILLE. Notre homme est né à Lausanne en Suisse mais est parti depuis s’installer à Berlin, en Allemagne. Il sort aujourd'hui son premier album sous le titre « Time To Be » et disponible chez M&O Music. Travailler seul est un avantage et un inconvénient. D'une part on peut faire ce que l'on désire en toute liberté, l'inconvénient est forcément d'avoir un point de vue unique. Cependant, GREAT WHITE SHARK fonctionne parfaitement de cette manière et ces 9 titres en sont la preuve. Leur production est impeccable. Peut-être que le fait de vivre à Berlin explique certaines choses. Cette ville est le berceau de la scène électronique et l'underground y a vu passer bien des formations de qualité. Cela passe aussi par la réputation des allemands a particulièrement bien soigner leurs albums en termes de production. Ce premier opus est particulièrement réussi de ce côté là. GREAT WHITE SHARK nous délivre un album que l'on peut diviser en deux parties. Nous avons dans un premier temps 5 titres originaux puis 3 de ces titres sont remixés. Cela ressemble à un EP augmenté plus qu'à un album dans un certain sens. On commence cette écoute par « Doberman » qui est sans doute le titre le plus rock de ce disque. C'est toutefois assez dépouillé. La rythmique est simple et permet à la basse de prendre un bel espace. L'électronique vient remplir son espace en arrière plan en compagnie de la guitare. Le chant n'a plus qu'à faire son travail. Le tout est assez sombre et franchement maîtrisé. On rentre sur ce disque avec un bon morceau qui vous met directement dans le bain. « Tapis Rouge » lui fait suite mais d'une manière nettement plus electro. La mélodie est prenante et a un petit côté sexy que l'on ne peut nier et qui ne fait que se développer sur le titre suivant, « Last Night On Earth ». On trouve d'ailleurs sur ce morceau une collaboration avec une chanteuse. Le résultat est moins dark, plus doux mais profond. GREAT WHITE SAHRK possède de très bonnes qualités au niveau de la composition et de ses arrangements. Même si l'idée est de faire d'une manière dépouillée, le résultat reste simple mais d'une efficacité. Le feeling, sur un morceau tel que celui-ci prend le dessus pour un résultat des plus intéressants. On poursuit avec « Choices » dans une tendance un peu plus industriel. GREAT WHITE SHARK explore une facette un peu plus metal avec de grosses guitares et une batterie imposante. On aurait presque un petit côté MARILYN MANSON époque récente du côté de l'instrumental. Le chant est plus traditionnel pour ce style mais colle parfaitement à l'esprit du morceau. On conclut cette série de 5 titres avec « Someone Else's City ». On revient à un esprit plus proche de la dark wave. L'atmosphère est plus légère avec pas mal d'air dans ce titre. On se laisse très vite embarquer par ce morceau et ses mélodies entêtantes. Il faut dire que l'absence de chant laisse ce titre respirer librement. La seconde partie de ce disque est donc réservée à des remixes et on commence avec « Choices ». On sent l'influence allemande sur cette version. C'est aussi un bon prétexte pour assombrir l'ambiance tout en gardant une certaine dimension onirique. On poursuit sur cette belle lancée avec « Tapis Rouge » qui voit sa durée doublée dans cette nouvelle version. L'ambiance est une nouvelle fois sexy et même renforcée par la nouvelle durée du morceau. « Doberman » dans sa version remixée laisse son côté rock pour devenir un vrai titre industriel. Ce changement de style musical n'enlève rien aux qualités de ce titre. On conclut enfin avec un deuxième remixe de « Choices » beaucoup plus electro mais encore une fois très réussi. GREAT WHITE SHARK nous livre un premier opus riche et intéressant. L'exploration musicale est très développée. Ce projet a de l'avenir, c'est certain. |
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