AMARTIA Daylight beauty [ 2021 ] |
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CD Album Durée : 61.40 Style : Rock atmosphérique |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 17 mars 2021 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Cet album a provoqué un énorme dilemme en moi, il y avait longtemps que je n’avais pas ressenti ce tiraillement intérieur pour une musique. Je ne connais Amartia que de nom et j’ai entendu dire beaucoup de bien de leur carrière et leurs cinq albums déjà sortis depuis les années 2000. Ce Daylight Beauty est donc leur sixième production et, à son écoute, des sentiments inversement extrêmes sont apparus malgré moi et ma bienveillance habituelle : j’aime, et je n’aime pas… Pourtant, tout avait bien commencé, les chansons douces et lentes s’installaient dans mon cerveau, la production impeccable et la voix douce et limpide d’Amandine me détendait, un sentiment de plénitude et de sérénité s’était installé en moi, et ne m’a pas quitté jusqu’au cinquième morceau, « The journey », un peu plus sautillant que les autres. Puis, soudain, je réalisai une évidence : « Mais, en fait, je m’ennuie d’une force !!! Mais qu’est-ce que je m’ennuie !!! » En fait, tout coule tellement de source, tout est clair, cristallin, le chant est très beau et lancinant, les rythmiques sont douces et discrètes, les guitares sont mélodieuses et les claviers regorgent de suavité. Et c’est cela tout le problème, on a l’impression d’avoir entre les oreilles un florilège de ballades, toutes plus planantes les unes des autres, sans aucun relief ni aucune nuance venant surprendre ou étonner l’auditeur. Une platitude dérangeante, comme si tous les efforts de composition, d’arrangement et de recherche d’ambiances des musiciens ne trouvaient pas leur but final, c’est-à-dire nous donner de l’émotion et nous provoquer l’envie d’y revenir. Tout est trop lisse, trop calme, presque trop parfait, il n’y a rien à redire… et cela pose problème, je n’ai tout simplement rien à dire… Les couplets sont longs, les refrains sont longs, tout est trop long. Qui plus est, je pensais recevoir ma dose d’intérêt et d’émotions car le style indiqué rock progressif est tout de même un de mes styles de prédilection. Mais qu’il y a-t-il de prog chez Amartia ? Rien du tout, même le terme rock est ici légèrement galvaudé. Alors, certains s’offusqueront de cette chronique qu’ils jugeront trop sévère, trop amère, trop ingrate ou que ne sais-je encore… Je n’aime pas juger trop sévèrement en règle générale ; étant musicien et compositeur moi-même, je sais tant que les mots et les sentiments peuvent faire du mal aux artistes… mais n’est-ce pas le problème de toute critique, rien ne peut être objectif, cela reste pour toujours une question de goût et d’appréciation toute personnelle de chacun. Je suis pourtant certain que ces musiciens sont talentueux et inspirés sur leurs autres albums, mais je n’ai rien retenu des dix morceaux présentés ici. Je suis certainement passé à côté de cette musique, ou je n’ai pas compris, ou encore je n’ai pas pu me mettre dans l’ambiance adéquate pour apprécier la finesse de ces sons. Finalement, je ne sais toujours pas si j’aime ou non. |
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