CHRONIQUES ALBUMS

Les vétérans du heavy-metal teuton, ACCEPT, ne sont pas prêts de remettre l'épée du metal guerrier au fourreau avec la sortie ce 29 Janvier d'un 16ème album après plus de 40 ans d'assauts sous le signe de l'acier trempé. Le nouvel opus est intitulé à juste titre "Too mean to die" et nous surprend encore une fois malgré un certain changement de line-up assumé.

En effet, après le départ de Peter Baltes (basse et composition) remplacé par un certain Martin Motnik et l'arrivée d'un troisième guitariste Philip Shouse (Ace Frehley, Gene Simmons), il ne restait de la formation originelle que l'indéboulonnable Wolf Hoffmann.
Mais Wolf aux commande de la composition s'est surpassé en nous offrant un nouvel album aux titres variés qui parait un poil supérieur au précédent opus de 2017 "The rise of chaos", et toujours cette voix rauque de Mark Tornillo qui vous fait "grimper aux rideaux"! Ici donc la paire Wolf Hoffmann/Marc Tornillo fonctionne à merveille épaulée par deux autres guitaristes et un duo basse/batterie au taquet.
Alors que demander de plus ? Rien en fait, la messe heavy-metal est dite en 11 pistes avec bien entendu les clins d'œil à la musique classiques chers à Wolf. Ces aventures néo-classiques remarquées au détour de quelques titres comme par exemple dans "Symphony of pain" ou encore dans l'instrumental arabisant "Samson and delilah". Mais le plat principal composé notamment de "Too mean to die", "No one's master" et autre "Sucks to be you" vous "remontent les bretelles" comme au bon vieux temps des débuts du groupe. N'oublions pas "Overnight sensation" et "Not my probleme" hard-rock à la Motörhead, ni la ballade inévitable "The best is yet to come" et un certain côté horrifique du côté de "The undertaker".

Bref, Accept nous propose un album magistral qui encore une fois nous démontre que le groupe a toujours le vent en poupe pour un heavy-metal d'anthologie, sans compromis, sans faux semblants, on aime !