BLUE OYSTER CULT
Heaven Forbid [ 2020 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 40.00
Style : Hard-rock bluesy
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : http://www.blueoystercult.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 01 mai 2020 , réalisée par IvanJack25
   
Croyez-le ou non, je n’avais jamais écouté un album entier de ce groupe mythique, qui évolue dans le monde rock international depuis 1967, et dont le premier album date de l’année de ma naissance, 1972.

Pourquoi me direz-vous, cet écart et cette absence de curiosité, pour le Culte de l’Huître Bleue ? Peut-être un manque de perspicacité, un apriori sur leurs pochettes d’albums et leurs visuels un peu trop rétro à mon goût de l’époque... Je ne sais pas, je me rattrape donc dès aujourd’hui en chroniquant ce Heaven Forbid, réédition de l’album sorti en 1998 avec un autre line-up.

Je ne connais pas le son de l’album original mais la production ici semble très brute et loin de toutes les productions actuelles, léchées et compressées jusqu’à une perfection sans âme.

Les onze morceaux passent à une vitesse phénoménale, le format de trois minutes étant la norme ici, et on retrouve un bon rock voire hard-rock teinté de blues et de progressif, on ressent une belle émotion et des musiciens qui ont du feeling à revendre.

Les deux guitaristes chanteurs Eric Bloom et Buck Dharma, seuls membres originels nous offrent une pléiade de moments différents, classieux, de belles mélodies, «Harvest moon» et «Power underneath Despair», un soupçon de folk comme dans «X-Ray eyes», du bon blues-rock groovy à la Rory Gallagher, «Damaged» orné d’un bon solo d’orgue Hammond, du low et du high tempo, des chorus de guitares maîtrisés et des lignes vocales parfaites («Cold gray» et son côté épique et ses choeurs graves).

Nous avons même droit à un petit côté frais Hard FM venu des fins fonds des eighties («Still burnin’»), groovy à souhait comme si Stevie Ray Vaughan et Toto s’étaient «épousés» pendant quelques instants et même «In thee» et son côté acoustique épuré ne dénote pas une seule seconde pour clore ce superbe album élégant et écorché à la fois.

Après cette découverte très agréable, il ne tient qu’à moi de continuer à explorer l’univers de ce groupe qui recèle de pépites musicales. Retard à rattraper à tout prix et très vite !







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