AVAST Mother Culture [ 2018 ] |
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CD Album Durée : 39.13 Style : Post Black /Atmosphérique |
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Chronique : 01 octobre 2018 , réalisée par NegativeHate | ||||
Ne cherchez pas un lien avec ce programme aux notifications horribles, Avast est bien un groupe de musique, un groupe de post black metal plus précisément, venant de Norvège. Pour la petite histoire, l’interjection « avast » viendrait du Néerlandais « hou vast » (je tiens en français). On le retrouve aujourd’hui en anglais et signifie « attention » entre autres… « Mother Culture » est le premier album de la formation après un tout petit EP deux titres distribué uniquement lors de la tournée Européenne 2016... Deux titres ne se trouvant pas sur l’album de cette année. Avast n’est que peu connu, pourtant le groupe mérite bien mieux. Avant Avast, certains membres avaient déjà eu un ou plusieurs groupes (Soon To Be Forgotten, Graabein, Lik pour ne citer que ceux-ci) et ça se ressent. On ressent à travers leur musique une certaine aisance de maniement de la plume. On sent que les musiciens vont au bout des choses en proposant une musique flirtant avec les genres, flirtant avec les ambiances et en ne respectant pas tant que ça une ligne de conduite bien précise. Tantôt shoegaze, tantôt post-black, parfois même lorgnant vers un post-rock, « Mother Culture » possède une palette stylistique impressionnante ! Mais si l’on devait juste juger un groupe en fonction de sa capacité à diversifier ses compositions, que ferait-on du ressenti, du sentimental ? Car ici, c’est bien l’affect qui joue un grand rôle dans l’appréciation des musiques du groupe : philosophie et poésie sont au rendez-vous. « Mother Culture » est en fait basé sur le conte philosophique « Ishmael » de Daniel Quinn. Ce dernier déconstruit dans son livre le mythe comme quoi l’humain serait le paroxysme de l’évolution biologique et étudie les conséquences de la mythologie sur la civilisation moderne et contemporaine... Entre autres. La formation s’est donc inspirée de ses travaux et de sa pensée pour aller voir du côté d’une catastrophe globale, balayant la planète. Imaginez donc ces thèmes couplés à une musique quelque fois atmosphérique, d’autres à aller chercher chez Déluge… Je suis charmé. En plus de trouver une qualité d’écriture exceptionnelle, Avast nous propose un concept-album avec un vrai travail de recherche documentaire à côté. La musique s’allie au texte et vice-versa, l’œuvre d’art totale comme la cherchait Otto Philip Runge et Richard Wagner en leurs temps est entre mes mains. Autant musicalement que techniquement, « Mother Culture », notre mère à tous, est l’œuvre capitale de la discographie des Norvégiens. Sortie le 26 octobre… A quand la suite ? |
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