AMARTIA The Beast Within [ 2017 ] |
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CD Album Durée : 47.23 Style : Metal Goth/Atmo |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 31 décembre 2017 , réalisée par NegativeHate | ||||
En dix-huit ans d’existence, les Lillois de AMARTIA se sont constitué une belle petite discographie avec une démo et cinq albums et même si le line-up a beaucoup évolué depuis les débuts, Vincent Vercaigne étant le seul rescapé apparaissant sur la démo, l’univers reste tout de même très merveilleux. Et ce n’est pas la cover du cinquième album, « The Beast Within » qui va me contredire ! Car oui, la bête se terrant dans la noirceur de la pochette fut enfantée en cette fin d’année et permit à AMARTIA de libérer les démons engrangés au fil de ces six ans sans exutoire… Dans tous les cas, je me demande bien comment le groupe a pu faire pour surmonter cette période sans nouvelle sortie ! La formation développe une musique allant du Rock au Metal Atmosphérique, tout en ayant un univers tirant vers le Gothique. C’est donc une musique fortement orchestrale que l’on nous propose, voir même instrumentale à la vue de la propension qu’a la voix à passer au second plan derrière l’instrumentation, ce qui est d’ailleurs dommage, cette voix féminine n’étant pas clichée comme dans beaucoup de groupe de ce genre. Malheureusement cette instrumentation est souvent bancale : des réglages guitares très typés électro et des spectres sonores coupés trop courts, des transitions presque inexistantes, des pistes atmosphériques un peu longues pour ce qu’elles ont à dire… Bref, tout n’est pas dosé exactement comme ce que j’attendais. Mais de là à dire que tout est mauvais il y a un gouffre ! Il ne faut pas faire preuve de mauvaise foi, il faut voir ce que le groupe fait comme boulot pour harmoniser toutes les pistes. Et même avant cela, tout sonne tout de même plutôt bien ! Les ambiances sont pour la plupart maitrisées et ne vont pas n’importe où, seule la longueur de quelques-unes d’entre elles est dérangeante et peut nous ennuyer quelques temps. Le seul défaut que l’on pourrait retenir de cet album est sa redondance. Les ambiances, quoi qu’encore une fois bien travaillées, semblent être à chaque fois plus ou moins les mêmes. On se retrouve avec quelque chose de sombre, effrayant mais intriguant à la fois, qui nous fait irrémédiablement plonger dans un monde à la « Alice au Pays des Merveilles » qui est symbolisé par des tempi mediums ou lents et des arpèges cleans, un monde merveilleux mais inquiétant. Enfin, c’est du moins ce que je ressens ! Un peu de déception après l’écoute de ce « The Beast Within ». Le concept est plutôt intéressant, avec des titres construits en chapitres qui assemblés sont plutôt cohérents, mais le tout est inégal, très instable, la faute à une écriture plutôt binaire qui divise (à l’écoute du moins) l’album en deux : la partie atmosphérique et la partie chantée. Seuls certains titres ont su retenir mon attention, je pense notamment à la partie 2 de « Bide Your Time » ou à « Temper Tantrum ». Une déception certes, mais une déception plutôt mesurée. |
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