HEPTAEDIUM How long shall i suffer here? [ 2017 ] |
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CD Album Durée : 30.01 Style : Baguettecore, N-core, Electrogeek, breakdj0nt |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
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Chronique : 15 octobre 2017 , réalisée par Eniok | ||||
C'est le retour annuel du projet Heptaedium ! Le projet solo français de François Lambert. On va essayer de décrire ensemble le genre d'Heptaedium : « nintendocore chiptune djent instrumental, breakcore « Baguettecore » ». Voilà. Après deux sorties que j'ai trouvé excellentes « Kawaii!! » et « Underground Business » parues chez Kitty On Fire Records, un label spécialisé en électro-noise et tout ce qui est à base d'imageries japonaises et de cybergrind sous ecstasy. C'est souvent inaudible même si le délire est assez drôle. Heptaedium avait opté pour l'imagerie Super Mario ultra gore et pervers, avec des pochettes magnifiques. Mais tout ça c'est du passé, Heptaedium signe chez Apathia Records, qu'on ne présente plus... Bon ok, je le fais vite fait : L'UN DES MEILLEURS LABELS FRANÇAIS, comme ça on est clair. La pochette est beaucoup plus sombre, pas de Mario et un nom d'album bien plus « philosophique » que « Kawaii !! ». Concernant la musique, oui, le projet gagne en maturité mais reste toujours dans la même veine. C'est-à-dire, du djent redondant très bien produit mêlé à du synthé et de la chiptune. La musique est donc très immersive, on est baladé dans un univers mathématique et électronique, rappelant certains jeux vidéos d'horreur. Souvent, la chiptune égayera un peu l'atmosphère pesante grâce à son son aigu mais apportera un brin de nostalgie (voire mélancolie) forcément, les sons 8-bit, ça rend nostalgique ! Là je suis un peu embêté car j'ai pas d'exemple à donner. Tous les morceaux témoignent ces émotions. Citons « Mara », cette piste illustre bien ça. Mais mis à part des titres un peu trop lents comme « If The World Would Stop Spinning I Don't Think I'd Miss It », tous les autres sont assez similaires, disons qu'ils forment un tout (celle citée aussi hein). Rien ne sort particulièrement du lot mais c'est un album qui s'apprécie dans son entièreté. Le point le plus important dans ce genre de musique, c'est avant tout la prod, là, elle est parfaite, il n'abuse pas sur les drop bass mais ça nous réveille quand il faut. La durée est bonne, une demie-heure, plus, ça aurait été trop. Le mélange de l'électro et du djent est assez original même si Heptaedium fait ça depuis 3 ans, ça me plait toujours autant, il nous transmet d'autres émotions. C'est difficile de parler de cette musique sans se répéter, mieux vaut l'écouter par soi même pour se forger son avis. J'adore me passer cet album que j'attendais avec pas mal d'impatience. Même s'il n'a pas de défaut, c'est un projet qui peut vite finir par devenir redondant, même si pour l'instant, c'est intéressant d'avoir du nintendocore « dépressif », ça change des parodies un peu niaises. |
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