AVE TENEBRAE Tandis Que Les Parjures Se Meurent [ 2016 ] |
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CD Album Durée : 47.33 Style : Black/Death |
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Chronique : 07 novembre 2016 , réalisée par NegativeHate | ||||
Depuis 1998, date de création du groupe de Taverny AVE TENEBRAE, le quatuor a rassemblé dans sa discographie que trois démos surmontées d'un seul petit album. Mais les Franciliens, ne voulant pas en rester là, vont sortir à la fin de ce mois leur nouveau full-length sur M&O Music, ce nouvel opus portant le doux nom de « Tandis Que Les Parjures Se Meurent ». On se situe donc dans un Black/Death inspiré par l'histoire et l'alchimie, deux thèmes qui tous deux me passionnent fortement et qui, je l'espère, feront bon ménage avec la musique d'AVE TENEBRAE. Et oui c'est le cas. « A Travers La Prairie d'Asphodèles » nous montre à quoi ressemble la musique des Valdoisiens, une musique aux nombreux relents ésotériques. Mais là où la musique et l'univers semblent convaincants et prenants, le mixage est au contraire assez moindre. C'est simple, lorsque la batterie (ou son ersatz au vue de la grosse caisse affreusement synthétique), tous les instruments disparaissent derrière elle à cause de son placement trop en avant dans le mix. Du coup, on ne sait jamais trop où l'on en est dans l'écoute... Le mixage est certes peu réussi... Mais qu'en est-il de la musique dont je faisais l'éloge il y a peu ? Et bien, rien n'a changé depuis que j'ai écris ces mots. Les compositions sont rapides, techniques et mélodieuses, tout ce qu'il faut pour plaire aujourd'hui en somme ! Les guitares se rendent la pareille phrase après phrase dans une sorte de question/réponse qui dure tout le long (ou presque) de l'album, mais le plus extraordinaire pour mes oreilles est de loin la voix de Julien Hovelaque s'échappant de son être par des cris aigus, sales, et à la limite du vomissement. Mais encore une fois, la longueur des titres qui sont d'ailleurs au nombre de sept pose problème au bout d'un moment à cause de la longueur totale du CD. Divisé en sept tracks, ça devient déjà plus difficile à avaler que si ça avait été fait en dix. Du coup, l'écoute en pâtit petit à petit, sachant aussi que les compositions sont assez répétitives. Cette répétitivité n'est pas un gros défaut ici, le groupe se sert justement bien de celle-ci pour former et garnir son univers, seulement le combo redondance/longueur ne fait pas bon ménage, je ne vous apprends rien... Le titre éponyme se retrouve à fermer l'album, ce qui n'est pas une mauvaise idée au vue de son introduction arpégée pouvant trouver sa source dans une sorte de mélancolie. Mais ce n'est pas tout ! Cette conclusion musicale sort du lot avec ses rythmes saccadés, son solo semblant avoir été composé dans une grotte au taux de réverb' battant tout record, et ses quelques doux interludes. Alors oui, il y a aussi du blast, de la double pédale, du tremolo picking, Black Metal oblige, mais là il y a du changement et cette composition finit avec brio cet album ! AVE TENEBRAE sortira son album le 25 novembre prochain. Je n'ai pas voulu divulguer trop d'informations sur ce nouveau CD à paraître, il fut donc assez difficile d'exprimer tout ce que j'ai pu ressentir au travers de l'écoute. Pour résumer les cinquante minutes que je viens de passer, tout est bon mais sans être excellent. Les redondances, les longueurs tuent un peu l'écoute mais les titres gardent un quelque chose qui nous captive. Et elle est là, la force de AVE TENEBRAE. |
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